La pénurie d’enseignants n’est plus un sujet lointain évoqué aux infos : aujourd’hui, c’est une réalité vécue au quotidien dans de nombreux établissements scolaires français. Dans certaines écoles, il faut improviser un remplacement, accueillir des classes plus chargées ou gérer la frustration de parents inquiets.
C’est un défi, mais il existe des façons de s’organiser, de limiter les effets négatifs et de préserver l’essentiel : la motivation des enseignants, le bien-être au travail et la réussite des élèves.
Cet article propose des pistes concrètes pour faire face à la pénurie, répondre aux questions fréquentes, et montrer comment des outils simples comme un carnet scolaire personnalisé peuvent réellement aider à mettre en pratique ces conseils.
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Table of Contents
1. Pourquoi parle-t-on autant de pénurie d’enseignants ?
On entend beaucoup parler de pénurie d’enseignants, et ce n’est pas pour rien. Dans les écoles, la situation est de plus en plus visible : postes non pourvus, difficultés à recruter dans certaines matières, et un métier qui attire moins qu’avant. Autrement dit, on n’est plus dans l’exception, on est dans un quotidien que beaucoup d’équipes constatent déjà.
Plusieurs raisons expliquent la situation :
- Le manque d’attractivité du métier : salaires jugés trop bas, conditions parfois difficiles, sentiment de manque de reconnaissance.
- Les départs à la retraite : de nombreux enseignants expérimentés quittent le système, et les remplaçants ne sont pas assez nombreux.
- Des difficultés de recrutement dans certaines disciplines (maths, anglais, sciences) et dans certaines académies.
La pénurie d’enseignants ne se résume donc pas à des chiffres dans un rapport : elle s’explique par un ensemble de causes structurelles qui s’accumulent depuis plusieurs années. Mais au-delà des raisons, ce qui importe, c’est de comprendre comment cette crise se vit au quotidien dans les établissements.
👉 Question fréquente : Pourquoi y a-t-il une pénurie d’enseignants en France ?
C’est un mélange de facteurs : moins de candidats aux concours, plus de départs, et un métier qui souffre d’un déficit d’image.
👉 Question fréquente : Quels sont les secteurs les plus touchés ?
Selon le Haut-commissariat au Plan (2024), l’académie de Créteil comptait à peine 0,7 candidat par poste ouvert aux concours, et Versailles 0,8. Ces chiffres confirment que certaines zones sont particulièrement fragilisées (source).
2. Impact de la pénurie d’enseignants dans les établissements
La pénurie d’enseignants n’est pas qu’une statistique : elle se vit chaque jour dans les établissements. Derrière les chiffres annoncés dans les médias, il y a des classes bien réelles, des élèves qui attendent leur professeur et des équipes qui doivent trouver des solutions dans l’urgence. Quand un poste n’est pas pourvu ou qu’un enseignant manque, ce n’est pas une abstraction : ce sont des collègues qui s’organisent, des emplois du temps qui changent et, parfois, des élèves qui perdent en continuité pédagogique.
Concrètement, cela se traduit par :
- Des classes surchargées : élèves répartis dans d’autres groupes, salles à 30 ou 35 élèves.
- Des remplacements improvisés : un professeur absent, c’est souvent un collègue qui prend un cours supplémentaire ou l’équipe de vie scolaire qui assure une surveillance.
- Une pression accrue sur les enseignants présents : préparer ses cours est déjà exigeant, alors avec des heures supplémentaires et une surcharge de travail, la charge mentale devient difficile à gérer.
- Des élèves qui perdent en continuité pédagogique : les absences répétées peuvent freiner la progression.
Ces situations montrent que la pénurie d’enseignants n’est pas une abstraction : elle modifie directement la vie des classes et le travail des équipes. La question est donc de savoir comment, malgré tout, enseignants et directions peuvent s’organiser pour garder un équilibre.
👉 Question fréquente : Comment la pénurie d’enseignants affecte-t-elle les élèves ?
Elle crée des ruptures dans l’apprentissage, augmente le temps passé en étude surveillée et peut démotiver certains jeunes.
👉 Question fréquente : Que faire quand il manque un enseignant dans une école ?
Fréquemment, la direction doit improviser : réorganisation des emplois du temps, entraide entre professeurs, communication avec les familles.

3. Conseils pratiques pour les enseignants et les équipes éducatives
Même si la situation est compliquée, il existe des façons de s’organiser pour limiter les effets de la pénurie d’enseignants. Rien de miraculeux, mais des méthodes simples qui allègent la charge de travail et gardent une continuité pour les élèves.
a) Centraliser l’information
Quand les emplois du temps changent ou qu’un professeur est absent, l’information doit circuler vite. Beaucoup d’établissements choisissent d’utiliser un carnet scolaire personnalisé qui regroupe emploi du temps, devoirs, communication famille-école et rappels importants.
👍 C’est un support unique, accessible à tous, qui évite les malentendus et garde les élèves sur les rails.
b) Miser sur la collaboration
Un enseignant seul peut vite s’épuiser. Mais en équipe, les choses deviennent plus simples : partager des séquences de cours, mutualiser les ressources pédagogiques, organiser des co-interventions. Les établissements qui centralisent ces pratiques dans un carnet de correspondance commun gagnent un temps précieux.
c) Maintenir une communication claire avec les familles
Un parent bien informé sera plus enclin à comprendre la situation. Certains établissements choisissent d’utiliser leur carnet scolaire comme canal privilégié de communication : un mot suffit pour expliquer un remplacement, rappeler un devoir ou signaler un changement d’organisation.
d) Préserver le bien-être des enseignants
La pénurie d’enseignants augmente la charge. Quelques leviers simples : se répartir certaines tâches, déléguer aux élèves (matériel, cahier de suivi), utiliser un support unique pour éviter de répéter dix fois la même consigne.
Ces conseils ne suppriment pas la pénurie d’enseignants, mais ils permettent de rendre la situation plus vivable pour les équipes et plus claire pour les familles. Pour aller plus loin, le rôle de la direction devient essentiel afin de soutenir les enseignants au quotidien.
👉 Question fréquente : Comment un enseignant peut-il s’organiser quand il manque de collègues ?
Simplifier au maximum : planifier à l’avance, centraliser dans un carnet scolaire et responsabiliser les élèves pour alléger la charge.
4. Le rôle de la direction… et surtout l’appui pour les enseignants
Quand il manque des enseignants, la charge ne doit pas reposer uniquement sur les professeurs présents. La direction a un rôle important à jouer pour anticiper, soutenir et mettre en place des outils qui facilitent vraiment le quotidien. L’objectif est clair : permettre aux enseignants de se concentrer sur leur cœur de métier.
Concrètement, cela passe par :
- Des outils communs qui évitent aux enseignants de répéter dix fois la même consigne.
- Un suivi clair des élèves qui permet à un collègue ou à un remplaçant de savoir rapidement où en est la classe.
- Une communication simplifiée avec les familles, pour que les enseignants n’aient pas à répondre individuellement aux mêmes questions.
- Un cadre structuré qui rassure élèves et parents, et réduit la pression sur les professeurs.
Un carnet scolaire personnalisé peut jouer ce rôle d’appui. Pour un enseignant, c’est l’assurance que les informations importantes (devoirs, rappels, messages aux familles) sont centralisées, accessibles et suivies par tout le monde.
La pénurie d’enseignants demande donc un vrai travail collectif où chacun a sa part de responsabilité. Mais pour ne pas rester dans l’urgence permanente, il est aussi nécessaire de penser à des solutions qui tiennent dans la durée.
5. Penser à long terme : un soutien durable pour les équipes pédagogiques
La pénurie d’enseignants devra être traitée au niveau national (recrutement, formation, valorisation du métier). En attendant, les établissements peuvent déjà installer des pratiques qui apportent un vrai soutien au quotidien et qui tiennent dans la durée.
Par exemple :
- Moins de paperasse et de répétition : noter une consigne une seule fois dans un carnet commun au lieu de la répéter sur différents supports.
- Une meilleure continuité pédagogique : si un enseignant est absent, le carnet garde la trace des apprentissages et permet de reprendre plus facilement.
- Une charge mentale réduite : les enseignants savent que les familles disposent déjà de l’information essentielle, sans avoir besoin de mails ou de coups de fil supplémentaires.
- Un gain d’autonomie pour les élèves : un carnet bien structuré responsabilise les élèves, favorise leur autonomie scolaire et limite les rappels constants en classe.
Dans plusieurs établissements, un outil comme Mémo joue déjà ce rôle de soutien. Pour les enseignants, cela se traduit par moins de charge administrative et plus de temps pour l’essentiel : enseigner.
Penser à long terme, c’est préparer l’avenir malgré une pénurie qui risque de durer. Et si les solutions nationales sont indispensables, chaque école peut déjà mettre en place des pratiques locales qui améliorent le quotidien ici et maintenant.
Conclusion
La pénurie d’enseignants est un défi réel pour l’école française. Elle ne disparaîtra pas demain, mais cela ne veut pas dire qu’il n’existe aucune solution.
Avec une meilleure organisation, de la coopération et des supports adaptés, les établissements peuvent atténuer ses effets. Les enseignants gagnent du temps, les familles restent informées et les élèves gardent des repères stables.
Un carnet scolaire personnalisé ne résout pas à lui seul la pénurie, mais il offre un cadre clair pour l’organisation scolaire, la communication école-parents et le suivi des élèves.
Pour les établissements qui souhaitent explorer cette piste, il existe des exemples concrets comme Mémo, un carnet scolaire personnalisable conçu pour s’adapter aux besoins de chaque école.