Comment mieux communiquer avec la génération Z

La génération Z (ou « Gen Z ») bouleverse profondément les codes traditionnels de la communication. Nés entre 1997 et 2010 environ, ces adolescents n’ont jamais connu un monde sans Internet, smartphones ou réseaux sociaux. Habitués à une information instantanée, à la personnalisation de leurs contenus et à une interaction permanente, ils ont développé des habitudes de communication uniques. Ils privilégient les formats visuels, courts et dynamiques, et sont particulièrement attentifs à l’authenticité des messages qu’ils reçoivent.

Ils valorisent des sujets comme le bien-être, la diversité, la liberté d’expression ou la transparence. Cela influence leur manière d’écouter, de lire et de réagir à un message, que ce soit à la maison ou à l’école. Les méthodes traditionnelles comme les notes papier ou les consignes formelles ont souvent peu d’impact sur eux.

Les équipes éducatives doivent donc relever deux défis : faire passer les informations essentielles (comme les règles ou le planning scolaire), tout en créant un lien de confiance avec les élèves. Pour y parvenir, il faut repenser non seulement le contenu, mais aussi la forme, le ton et le support utilisé.

Trois jeunes de la génération Z utilisant leur smartphone, illustrant les nouveaux modes de communication visuelle et instantanée à l’école.

Qui sont les élèves de la génération Z ?

La génération Z regroupe les jeunes nés entre la fin des années 90 et le début des années 2010. En 2025, l’âge de la génération Z varie donc entre 13 et 27 ans. Ils sont aujourd’hui au collège, au lycée, voire en début d’enseignement supérieur. Voici quelques traits marquants de leur rapport à la communication :

  • Ultra-connectés : Ils passent en moyenne plusieurs heures par jour sur leur smartphone. Les réseaux sociaux sont leur principal canal d’information.
  • Visuels : Ils sont très sensibles aux images, aux pictogrammes, aux vidéos courtes.
  • Multitâches : Ils ont l’habitude de faire plusieurs choses à la fois, ce qui diminue leur capacité d’attention sur la durée.
  • Impatients : Ils attendent des réponses rapides, des formats courts et percutants.
  • Engagés : Beaucoup sont sensibles aux enjeux sociétaux comme le climat, l’inclusion, la santé mentale.

En résumé, les élèves de la Gen Z veulent qu’on s’adresse à eux de manière directe, visuelle, claire et honnête. Ils apprécient les supports qu’ils peuvent s’approprier, et réagissent mieux aux formats interactifs ou personnalisés qu’aux approches descendantes. Pour être entendu, il faut parler leur langage visuel et émotionnel, tout en les impliquant activement dans la communication.

Pourquoi la communication traditionnelle ne suffit plus à la génération Z ?

La plupart des outils encore utilisés dans les établissements scolaires (notes d’information papier, carnets de liaison classiques, affichages, réunions) ont été pensés pour une génération pré-numérique, dans un contexte où l’information circulait lentement, de manière unidirectionnelle, et où les élèves n’étaient pas sur-sollicités par des contenus digitaux. Aujourd’hui, ces outils peinent à toucher des élèves qui ont grandi avec des interfaces interactives, instantanées et personnalisées.

Les formats traditionnels ne correspondent plus aux habitudes de lecture ni aux attentes de la génération Z. Ce décalage se manifeste concrètement dans de nombreuses situations du quotidien scolaire :

  • Un texte dense et sans visuel, distribué en version papier, est très rarement lu dans son intégralité, voire ignoré.
  • Un texte dense et sans visuel, distribué en version papier, est très rarement lu dans son intégralité, voire ignoré.
  • Un rappel affiché sur un panneau dans un couloir peut passer totalement inaperçu si aucun élève ne s’y arrête ou ne comprend l’importance du message.
  • Une note écrite dans un carnet non valorisé ou peu utilisé est souvent négligée par l’élève comme par ses parents.

À cela s’ajoute une perte de sens : ces messages, trop impersonnels ou éloignés des codes actuels, ne suscitent ni curiosité ni engagement. La génération Z a besoin de repères visuels, d’un ton clair et d’un support qu’elle perçoit comme utile dans son quotidien.

Il en résulte un manque de réactivité, une faible implication des élèves, et parfois une véritable rupture de communication entre l’institution scolaire et ceux à qui elle s’adresse. Pour combler cet écart, les établissements doivent adapter non seulement les contenus transmis, mais aussi les supports qu’ils utilisent pour le faire.

Adolescents de la génération Z en cercle, représentant les valeurs de bien-être, d’engagement et de communication moderne au cœur de la vie scolaire.

Ce que disent les études sur la communication avec la génération Z

Des études récentes permettent de mieux comprendre comment la génération Z communique. Elles confirment ce que beaucoup constatent : les jeunes préfèrent des échanges simples, visuels et directs.

Par exemple, une étude menée par l’université de Singapour (« Communication Preferences and Behaviors of Generation Z », 2023) montre que :

  • 77 % des jeunes préfèrent discuter en face à face pour les sujets importants,
  • 54 % préfèrent les messages courts ou SMS pour les informations pratiques,
  • seulement 17 % utilisent l’email régulièrement.

Cela prouve que le contact humain reste essentiel pour eux, à condition qu’il soit clair et efficace. Ils utilisent aussi facilement les QR codes, les vidéos et les rappels visuels.

Comment adapter sa communication aux élèves de la génération Z ?

Adapter sa communication à la génération Z demande une vraie réflexion sur la manière de transmettre un message de façon claire, engageante et actuelle. Cela implique de modifier non seulement le contenu, mais aussi le ton, le support et la forme.

1. Privilégier des formats courts et impactants

Les messages doivent aller droit au but. La génération Z est exposée à une quantité énorme d’informations chaque jour. Pour capter leur attention, il faut aller à l’essentiel. Un titre accrocheur, une phrase-clé bien placée, un pictogramme parlant ou une to-do list visuelle auront beaucoup plus d’impact qu’un long paragraphe explicatif. L’usage de bullet points, d’émojis (dans un cadre informel) ou de phrases fragmentées peut également aider à structurer rapidement une idée.

2. Structurer l’information visuellement

Les élèves lisent souvent en diagonale. Pour être sûr que le message soit lu, il faut penser à sa présentation. Il est important d’organiser le contenu avec des titres clairs, des sous-titres, des encadrés, des zones de couleur ou des pictos. Une bonne hiérarchisation visuelle aide à faire ressortir les éléments essentiels, à guider l’œil et à limiter l’effort de concentration. Cela peut aussi permettre une lecture rapide, même lorsqu’un élève feuillette son carnet entre deux cours.

3. Miser sur l’interactivité et la personnalisation

La génération Z aime se sentir impliquée. Si elle peut interagir avec le support, le modifier, l’adapter, elle y accordera plus de valeur. Un support impersonnel aura peu de poids, tandis qu’un outil où elle peut écrire, cocher, colorier ou noter ses idées personnelles devient un prolongement de sa pensée. Les espaces de prise de notes libres, les trackers d’objectifs, les mood boards ou même des pages détachables peuvent encourager cette appropriation.

4. Aborder les sujets qui les concernent

Pour créer un dialogue constructif avec les élèves, encore faut-il parler des sujets qui les intéressent vraiment. Les jeunes de la génération Z sont particulièrement sensibles à leur santé mentale, aux relations avec les autres, à la gestion du stress, aux usages du numérique ou encore à l’orientation scolaire et professionnelle. Intégrer ces thématiques dans les supports scolaires — comme le carnet Mémo — montre que l’école prend au sérieux leurs préoccupations.

Mémo : un carnet de correspondance qui modernise sans numériser à outrance

Dans un monde saturé d’écrans, mieux communiquer avec la génération Z ne passe pas forcément par le tout-numérique. Au contraire, les élèves ont besoin de repères physiques, concrets et accessibles.

Un carnet scolaire moderne et bien pensé, comme le carnet Mémo, offre cet ancrage physique. Il transmet des messages clairs, aborde des thèmes essentiels comme le stress, le harcèlement ou le bien-être, et laisse à chaque élève un espace pour s’exprimer. Ce support devient un lien naturel entre l’élève, les enseignants et la famille, renforçant l’autonomie, le dialogue et l’implication au quotidien.

Pour mieux en juger par vous-même, demandez un exemplaire gratuit : le tenir en main suffit souvent à se projeter dans son usage en classe.